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Auguste de Roisin

L'artiste peintre Auguste de Roisin, fit ses études à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles fut l'élève d'Henri Ottevaere et de Van Damme Sylva.

Il peut être considéré comme Impressionniste, mais en ayant développé une technique qui lui est propre.

Ses domaines de prédilection sont les paysages naturels dont il étudie la lumière dans une quête qui durera toute sa vie; ce qui l'amènera à voyager dans de nombreux pays tels que la Suède, la Laponie, l'Amérique du Nord et du Sud, l'Argentine, l'Uruguay, en Afrique, au Maroc, au Congo français. Mais surtout de tous ses voyages ce fut la lumière du Brésil qui l'inspira sans doute le plus, les vibrations optimistes de l'Amérique du Sud trouvent un écho tout particulier dans son art.

Les paysages brabançons et hollandais et leurs couleurs non moins complexes ne l'ont pas laissé insensible : le village de Giethoorn et son canal dans les frondaisons, les paysages d'hiver dans le Brabant ou les pommiers en fleurs de Linkebeek sont les meilleurs exemples d'une maîtrise technique parfaite au service de l'émotion, quels que soient les différences de thème. Il peint aussi des portraits, surtout -nombreux- de femme.

Auguste de Roisin est un artiste maitrisant d'autres techniques que la peinture à l'huile : le dessin, les esquisses les illustrations tendent à saisir un mouvement, une attitude.

L'urgence de saisir une attitude dans des conditions difficiles lui vient probablement de son expérience de la guerre de 1914, où il fut incorporé dans le corps d'élite des autos-canons belges, en compagnie des écrivains belges Oscar et Marcel Thiry . Ce corps d'élite fut envoyé en russie afin d'aider le Tsar dans la guerre qu'il menait contre l'Empire allemand. La révolution communiste força le corps expéditionnaire à se faire désarmer puis à une retraite éperdue vers l'est au travers les plaines russes, jusqu'en Chine, au Japon, au Etats-Unis, puis à finir la guerre en Belgique. De ces aventures il laissa une phalange de son index gauche.

  

Auguste de Roisin exposa et vendit ses toiles dans de nombreux pays.

Son oeuvre et sa vie firent l'objet d'une publication : "Ostend Dover, de l'Elégance de l'Art et du Tourisme", Noël 1954, ed. : Publifer, 11 rue du Fossé-aux-Loups, Bruxelles. Article de Sylvain Maufras, p 22-26.

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